Cinquième rapport d'activité (2/5)
La réussite éventuelle de l'action de notre association réside, aussi, dans la maîtrise du réseau Internet. C'est pourquoi, hier, on s'y est attelés. Il faut dire que nous y avons été poussés, car nous sommes allés prendre contact avec l'APF (Association des Paralysés de France). L'accueil a été plutôt glacial, et, en guise d'entretien, nous avons juste pu obtenir une adresse e-mail, ce qui est frustrant, puisque cela s'obtient en surfant chez soi, probablement.
En regagnant l'arrêt de bus pour repartir, le trésorier est allé voir, sans grand succès, 2 agences bancaires différentes. Il a enregistré 2 échecs, mais a promis que, en rentrant chez lui, il visiterait une autre succursale d'un des 2 réseaux démarchés. Là, il semble qu'il a été victime de discrimination.
Cette nouvelle nous a abattu, et, du coup, nous avons voulu aller sur Internet, pour envoyer des courriers électroniques non seulement à l'APF, mais aussi aux responsables de MPM, dont nous avions obtenu les e-mails, la veille.
Mais, il faut revenir sur le moment fort de la journée : nous avons réussi à faire baisser la rampe à un chauffeur qui, au départ, n'était pas vraiment ouvert à ce genre de manipulation : sa gentillesse l'a emporté.
Pour en revenir à nos prises de rendez-vous, cette phase nous a permis de mieux connaître le Conseil d'Administration de la RTM, et, là, on a bien compris que notre combat serait limité par une chappe de plomb. Mais, on peut toujours rêver : si nous parvenons à générer un rassemblement nombreux, nous pourrons parvenir, avec l'aide des médias, à percer ce nuage d'obscurantisme.
Enfin, pour finir la journée, nous avons enregistré un cuisant échec : le dernier bus, que l'on a emprunté, n'a pas baissé la rampe. Voilà qui constitue une leçon pour l'avenir, et nous ne referons pas l'erreur qui nous a desservi, en principe.