Huitième Rapport d'Activité

Pour cette semaine un peu spéciale, nous n'allons faire qu'une partie, car nous avons convenu de prendre quelques jours de repos, sans que cela soit strict, peut-être.

Pour ce qui est de ce qui a été fait, notre activité s'est surtout limitée à Internet : nous avons rédigé la lettre pour se plaindre à la SNCF. Grâce à un contact nous avons obtenu des adresses e-mail prometteuses, et nous leur avons écrit. Enfin, nous avons envoyé un courrier électronique aux gens qui gravitent autour de nous, sans être adhérentes pour autant, soit une dizaine de personnes - et peut-être plus.

Du reste, nous avons revu un chauffeur avec qui nous avions déjà discuté, et, de ce fait, nous entrons, peu à peu, dans la confidence.

Nous avons, aussi, distribué quelques cartes, et fait quelques recherches sur des magazines que l'on nous avait conseillé.

Pour la suite, nous n'avons pas été beaucoup plus actifs ; peut-être moins. Comme prévu, nous avons envoyé notre lettre avec accusé de réception, et c'est la seule chose que nous avons fait, ce jour.

Pendant cette semaine plutôt consacrée au repos, on a eu du mal à imposer notre point de vue concernant l'intensité à donner à notre lutte. Nous pensons qu'il faut, désormais, ouvrir les yeux, et accepter que les dirigeants marseillais enfument, depuis des années, les représentants des personnes handicapées. De ce fait, l'attitude, qui consiste à ne pas accepter que l'on nous fait tourner en bourrique est, à notre avis, trop molle et inefficace.

Du reste, nous avons réussi à obtenir, grâce à l'aide d'un de nos contacts, la réponse, par voie électronique, d'une candidates aux élections cantonales, mettant en cause l'assurance du transporteur, en cas de chute de la personne handicapée. Cela peut être assimilé à une conclusion.