Quatrième rapport d'activité

Publié le par Pierre-Frédéric Zieba et Thierry Perigon

On peut dire que cette semaine a marqué la fin d'une étale, dans le sens où elle a été riche de rendez-vous.

Le lundi n'étant pas concerné, on comprendra que ce jour n'a pas été très palpitant. Ce jour-là, on a été - mais les souvenirs de cette journée ne sont pas très vifs - au siège de la RTM, comme d'habitude, où on a pas dû rester longtemps, car le temps où nous étions bienvenus au sein de cette entreprise est passé, semble-t-il.

En fait, le moment le plus fort était mardi, dans la mesure où, ce matin-là, était organisé une Commission d'accessibilité, voulue par MPM (Marseille-Provence Métropole). Malheureusement, nous n'étions invité qu'à titre non-officiel, c'est-à-dire que nous n'avions que le droit d'écouter ; d'ailleurs, nous nous sommes faits rabroué, lorsque nous avons essayé de poser une question, même si le fonctionnaire que nous avions vu la semaine précédente nous avait dit de nous présenter (ce que la Présidente de la Commission a fait à notre place, ce qui nous a satisfait)

Pendant cette réunion de 2 heures, plusieurs points ont été abordés : déjà, on a rappelé les réalisations de la Commission, pour l'année 2014, et les soumettre à l'assemblée. Ensuite, les problèmes dus aux transports assurés par la RTM ont été évidements soulevés. On a pu apprendre, par exemple, que de nouvelles rames de métro vont être achetées en 2016, et que celles-ci seront adaptées aux fauteuils roulants, sans que les stations le soient. Par ailleurs, un nouvel arrêt serait planifié. Il a été surtout question du métro, et pas des bus. Ensuite, il a été question de l'association Handitoit Provence, qui s'occupe de construire des logements adaptés au handicap. Enfin, on a parlé du service Mobi Métropole, qui s'occupe de transporter, en tant que solution d'appoint pour la RTM, les Personnes à Mobilité Réduite.

Au cours des discussions à propos de ce dernier sujet, on a pu s'apercevoir que, sur certains terrains glissants, il ne fallait pas s'aventurer ; et les réponses qui ont été faites à ces occasions ne sont pas dignes a priori d'administrations à la gestion saine.

Signalons, aussi, que, l'après-midi, nous nous sommes rendus au siège de la RTM, où, entre 15h et 16h, nous avons demandés à voir le directeur d'exploitation, qui - nous a-t-on dit - était parti depuis un quart d'heure.

Passons au mercredi, que nous avons commencé en envoyant, par mail, une analyse partielle de ce que l'on avait vécu la veille à la Présidente de la Commission, qui nous avait dit qu'elle avait déjà réceptionné un de nos courriers électroniques (mais, cette fois, nous n'aurons pas de réponse immédiate). Au cours de l'après-midi, nous sommes allés au siège de la RTM, où les agents d'accueil nous ont dit qu'ils avaient eu la consigne de nous renvoyer vers MPM.

Voilà, pense-t-on, qui met fin à nos allers et venues à l'Avenue Clot-Bey, et, si, par la suite, nous pourrons toujours essayer de rencontrer des personnages-clés, au sein du pouvoir civil local, ce n'est pas notre cible.

Bref, nous ne sommes pas restés longtemps à l'adresse indiquée ci-dessus, car nous avions prévu d'aller à la Cité des Associations, pour obtenir certains renseignements, notamment pour savoir comment organiser une manifestions en plein air. On nous a transmis des numéros à appeler, ce que nous avons fait tout de suite, mais, l'heure approchait déjà d'une conférence à laquelle nous étions invités, en tant qu'intervenants, à l'Equitable Café, en haut de la côte du Cours Julien.

Un nouveau chapitre s'est ouvert, à cette occasion, puisque nous avons adhéré à l'association qui gère ce lieu et, à ce titre, nous avons demandé de profiter de l'exposition que nous y trouvons, à travers la mixité des gens qui fréquentent l'endroit. Mais, en ce qui concerne la réunion que nous attendions, celle-ci n'a pas été à la hauteur de nos espérances : nous n'avons pas su profiter de l'occasion pour fédérer tous les opposants à la RTM.

Le jeudi a été bien rempli, lui aussi, car, nous avons établi notre nouvelle stratégie : puisqu'il ne sert plus à rien de se rendre au siège de la compagnie qui gère les bus - au moins momentanément -, nous allons tenter d'habituer, grâce aux lignes qui existent déjà, les chauffeurs à l'accueil du public handicapé. Ainsi, nous nous sommes rendus sur la ligne B3B, entre La Rose et Châteu-Gombert. Nous avons relevé le numéro des bus qui posent problème, et, dans les jours qui viennent, nous enverrons ces relevés à des responsables, si nous en avons le temps.

Enfin, le vendredi a, également, été lumineux, dans le sens où, ce jour-là, on s'est aperçu qu'il est intéressant de discuter avec les conducteurs, car, même si le discours est toujours le même - à savoir qu'ils n'ont pas le droit de baisser la rampe -, certains finissent par donner des détails intéressants, que, bien sûr, on ne peut que considérer comme des rumeurs.

Par ailleurs, on leur apprend à discuter sereinement avec les usagers, à propos de leur vie professionnelle, Et, on apprend des choses, comme le fait qu'ils ne sont pas formés à manipuler les dispositifs d'accessibilité, ou celui que les aménagements qu'ils demandent pour tel ou tel arrêt leur est parfois refuser.

Certes, ils faut prendre ces informations, qui peuvent être des mensonges (comme avec n'importe qui), avec des pincettes. Mais, pour l'instant, nous sommes dans l'attente d'entretiens, par lesquels nous devrions débloquer notre situation ; alors, nous nous devons de nous faire connaître du plus grand nombre de gens, qu'ils soient partisans ou opposants. Désormais, notre travail devrait consister en 3 tâches :
-prise de rendez-vous à tort et à travers
-rencontres avec les chauffeurs
-rencontres avec les adhérents de l'Equitable Café

...en attendant d'autres échéances...

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