Septième Rapport d'Activité (1/5)

On ne peut pas dire que cette journée a été bonne : nous n'avons rien réussi, peut-être parce que la communication avec les chauffeurs est mal passée. Nous avons juste réussi à glaner quelques idées : d'abord, que nous devions voir les chefs de sites, car ce sont eux qui sont habilités à informer les conducteurs que tel endroit est équipé pour déployer la rampe ; ensuite, que nous devions profiter de la campagne électorale actuelle, pour attirer l'attention des futurs représentants sur le problème de l'accessibilité.

Par ailleurs, nous avons eu affaire, à un moment donné, à un individu peu ouvert à la discussion, mais qui semblait prêt à baisser la rampe. Il a donc appuyé, une fois arrivés à destination, sur le bouton de sortie du matériel. Mais, sur le modèle de bus qu'il conduisait, ce bouton était à 2 commandes : de manière évidente, on peut deviner que le haut de l'élément est destiné à la remontée, alors que le bas doit commander la descente. On peut parler de mauvaise fois, donc, puisque l'agent n'a touché qu'à la partie haute. Cela n'est qu'une supposition.

Enfin, on nous a exposé ce problème : parfois, les poteaux ornant les trottoirs gênent le déploiement du dispositif. Cela relève, aussi, du choix politique, et il est vrai que, vu qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt à voir ces forêts de poteaux inutiles, qui ne sont peut-être là que pour faire joli, on pourrait y voir une volonté politique de gêner, tout simplement, le bon fonctionnement des bus.