Septième Rapport d'Activité (4/5)

Publié le par Pierre-Frédéric Zieba et Thierry Perigon

C'était, peut-être, la journée la plus constructive de la semaine. Encore une fois, nous sommes allés dans la technopôle de Château-Gombert, pour vérifier si la ligne BHNS B3B était aussi utile que ce que l'on peut croire.

Nous nous, d'abord, rendus dans une école, dont l'importance est importante pour Marseille. En effet, on y étudie des secteurs de pointe, et - cela nous a été confirmée par des responsables - il n'y a aucun étudiant handicapé, même si les locaux sont assez adaptés, apparemment. Il y a eu, nous a-t-on dit, des étudiants handicapés par le passé, mais rares sont ceux qui ont des déficiences corporelles, et qui sont sur-diplômés.

Ensuite, nous nous sommes rendus dans une résidence étudiante, où, vu le nombre de boîtes aux lettres, il y avait beaucoup de locataires. Mais, là non plus, pas d'handicapés. Pourtant, s'il est difficile, pour quelqu'un en fauteuil roulant, de venir des environs, celui qui habiterait sur place n'aurait aucun problème, en théorie, pour vivre sa vie au sein du pôle d'excellence cité. Sauf qu'il n'y a, là, aucun commerce de proximité : c'est pourquoi on va continuer d'explorer ce lieu.

D'ailleurs, c'est ce que nous avons fait, en se rendant dans le centre postal du coin. Il s'agit d'un point névralgique de l'entreprise qui s'occupe de la livraison du courrier, et, là, il y a des salariés handicapés - la loi oblige d'en employer. Malheureusement, pourrait-on dire, ils ont une voiture personnelle (de même que l'étudiant handicapé dont on nous avait parlé en avait une).

En outre, nous avons assisté, plus tard, à une réunion des administrateurs de l'Equitable Café, qui est devenu notre repaire. L'ordre du jour consistait à dresser la compte-rendu de la dernière réunion, à laquelle nous avions participé, sur le thème de l'accessibilité. A cette occasion, on nous a prévenu de la date retenue pour le prochain rendez-vous du même genre. Et, comme nous étions 3, nous devrions arriver rapidement à faire que les autres participants, ce soir-là, se mettent au courant de ce que nous faisons.

Enfin, le soir, avec le dernier bus, nous sommes parvenu facilement à convaincre le chauffeur de descendre la rampe, et l'individu n'avait aucune réticence à le faire. Mais, nous avons dû lui apprendre à le faire, ou, du moins, on a cru lui apprendre. En fait, nous avons l'impression que beaucoup savent le faire (pas tous), mais, par ignorance ou par ruse, ils bloquent procédure. De cette manière, ils peuvent dire que, si on ne sort pas la rampe, c'est parce que le matériel ne fonctionne pas : leur essai le démontre ; mais, c'est peut-être sciemment qu'ils font une fausse manipulation. Ainsi, ils peuvent rejeter la faute sur les dispositifs installés, en faisant croire qu'ils sont de bonne foi.

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