Quarante-quatrième Rapport d'Activité

Même s'il est difficile d'être strictement régulier, je m'efforce de ne rien omettre totalement. Ainsi, je rapporte, cette fois, ce qui s'est passé dans un intervalle de 2 semaines. Celles-ci sont, en outre, liées, puisqu'il s'est agi d'un voyage que, dans un premier temps, j'ai préparé, et que, dans le deuxième temps, j'ai réalisé.

L'idée directrice était que je devais faire une "tournée", c'est-à-dire un parcours ponctué de plusieurs étapes. L'intérêt, dans le cadre de "Harcelons-les !", était - bien sûr - de relancer les institutions que nous avions déjà contacté par courrier. Dans la plupart des cas, je ne suis pas parvenu à solliciter les entretiens que je sollicitais, et j'ai dû me contenter de demander des rendez-vous. C'est ainsi que la première semaine a été consacré à la relance téléphonique de nos "cibles", ce que j'ai traduit la semaine suivante, par la visite de 3 entités à caractère politique.

Cela est bien peu, et, en fait, je me suis axé vers de nombreux médias : sur 12 étapes que j'avais fixé, 5 avaient pour but la diffusion d'informations. La proportion en question est élevée, et cela s'explique par le fait que, le jeudi précédent le marathon que j'avais ficelé, des contacts réels avec des journalistes ont fait que le journal local nous a attribué une demi-page d'interview : j'ai cru bon de battre le fer tant qu'il était chaud. Et mon activité s'est logiquement intensifiée à partir de la fin de la première semaine.

Auparavant, j'ai quand même agi un petit peu, en remplissant doucement les objectifs que nous avions fixé lors d'un goûter. De cette manière je n'ai pas trop perdu mon temps, avant ma grande escapade, pendant laquelle j'ai atteint des sommets de performance, compte tenu de mon handicap.

En 4 journées, j'ai réussi à enchaîner, avec plus ou moins de pertinence, pas moins de 15 livraisons de courrier (ce qui a été la stratégie que j'ai choisi). J'attends, maintenant, les réponses de mes interlocuteurs.